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Armillaire couleur de miel

Nom francais : Armillaire couleur de miel Chapeau : généralement de 5 à 10/15 cm, plus rarement pouvant aller jusqu'à 25cm de diamètre, globuleux et fermé par le voile dans la jeunesse, devenant convexe, puis étalé et enfin déprimé dans l'âge. Cuticule séparable, de la couleur du " miel " allant du jaune au brun, aussi parfois blanchâtre, roux... En outre ,de fines écailles brunâtres, érigées parsèment le chapeaux, surtout au centre, plus rarement au bord. La marge est fine et largement ondulée chez les sujets âgés.
Nom latin : Armillaria mellea var. lutea Tube :
Comestible : peut se révéler toxique, blanchir auparavant se limiter aux très jeunes chapeaux, supprimer les pieds, Pied : e 9 à 15cm de haut et 1,5 à 2,5 de diam ( 20 cm et 6 cm pour les très gros sujets) cylindrique ( clavé-bulbeux pour armillaria ostoyae), plein puis creux. Présence d'un anneau blanc haut placé, jaune dans la variété lutea. Cet anneau est persistant, épais, strié sur le dessus, floconneux en dessous.Le stipe est blanc et strié au dessus du disque, concolore ou plus foncé que le chapeau en dessous, noircissant à la base.
Observation : L'armillaire couleur miel vit souvent en touffes très denses, en parasite ou en saprophyte sur bases de troncs affaiblis, branches à terre, souches, ou semblant totalement terrestre, en fait sur bois ou racines enterrées. Très répandu, on trouve ce champignon aussi bien sur feuillus que sur conifères, du mois de septembre au mois de novembre. En automne, nombre de champignons apparaissent aux pieds des arbres, très souvent en touffes volumineuses et la confusion avec certaines pholiotes comme la pholiote écailleuse est tout à fait possible. Pour la comestibilité, plusieurs avis, suivant les auteurs : - comestible très estimable si limité à la consommation de chapeaux très jeunes (A.M.tome/I/p92), - champignon faisant partie des champignons à rejeter, certaines intoxications sévères lui étant attribuées de manières certaines (revue Spécial/Champignon n°32 p.12), - certains autres ouvrages conseillant le blanchiment plus la cuisson prolongée. Il n'empêche que vous pouvez toujours trouver des bocaux d'armillaires au naturel. Bien sûr, j'ai testé, bon ... que dire, c'est moyen, alors dans le doute, peut -être vaut il mieux se rabattre sur notre bon vieux et fameux champignon de Paris, qui lui, est réellement délicieux, et sans aucun danger.