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Ganoderme aplani

Nom francais : Ganoderme aplani Chapeau : en forme de demi-cercle de 5 à 30-50 cm de diamètre, pour une épaisseur jusqu'à 10 cm, sessile, étalé, relativement plat, cabossé, irrégulier, marqué de zones concentriques nettes mais irrégulières, couvert d'une croûte fine et dure (inférieure à 1 mm d'épaisseur) mate, blanchâtre jeune, vite gris-brunâtre puis brun-rouge, entièrement couvert d'une poudre chocolat lors de la sporulation. La marge est assez épaisse en début de saison, blanche puis jaunâtre et enfin s'amenuisant et devenant concolore .
Nom latin : Ganoderma applanatum Tube : chaque couche annuelle de 5 à 15 mm, séparée entre elles d'une fine couche de trame. Bruns jeunes, puis blanchissant progressivement. Pores arrondis, blancs, très petits de 4 à 6 par mm. Au moindre contact, ils brunissent, ainsi que dans l'âge
Comestible : non comestible. Pied : inexistant
Observation : Champignon très commun, parasite mais aussi saprophyte de faiblesse, ce ganoderme cosmopolite fréquente un grand nombre de feuillus, rarement de conifères. Pluriannuel, on pourra donc l'observer tout au long de l'année sous des aspects et couleurs parfois très différents en fonction des saisons. D'un aspect relativement plat, hémi-circulaire sans pied, rarement solitaire mais plutôt superposé ou imbriqué, l'aspect terne zoné-tourmenté de la croûte (malgré son appartenance au genre ganoderma) et sa chair marbrée de blanc dans l'âge, sont des caractéristiques sûres permettant d'identifier sans trop de difficultés le ganoderme aplani. Autre caractéristique très spécifique, ce champignon héberge les larves d'un diptère : agathomya wankowiczi, provoquant de nombreuses déformations de l'hyménium appelées cécidies. Par contre, assez difficile d'imaginer une théorie expliquant de manière simple le dépôt de la sporulation sur et largement autour du champignon, en effet, comment expliquer que les spores se retrouvent sur le chapeau tout autant que sous celui-ci. Une théorie évoquée par A. Marchand serait qu'aux vues d'une production aussi importante de spores ( 30 milliards par 24 heures) l'hyménium subirait un échauffement créant ainsi, par un delta de température aussi minime soit-il, des courants ascendants entraînant vers le haut les spores libérées. Une explication tout à fait rationelle, d'autant que peu d'autres viennent la détrôner. Peu importe d'ailleurs, le résultat est là, et pendant la période estivale, les carpophores de notre ganoderma applanatum et tout son environnement se voient maculés d'une poudre brune donnant l'impression qu'un enfant se serait amusé à répandre la poudre de son chocolat.